On en fut d'autant plus consterné-e que Bernard Debré porte un des grands noms de la République française.
Pour défendre le cumul des mandats politiques, ce député-conseiller de Paris, ré-ré-ré-ré-ré-élu sur son nom depuis plus d'un quart de siècle, ancien ministre, a revendiqué le profil d'"homme, blanc, de plus de 50 ans", toujours majoritaire dans la classe politique française.
Et "je suis POUR le cumul", a-t-il asséné :
sur LCP (à 15:00) |
Mais "c'est le général De Gaulle qui leur a donné le droit de vote" !
Le petit Bernard n'a même pas pensé à rajouter que c'était sûrement un cadeau de naissance du Général à l'exemplaire Mme Debré sa mère ; car il est né en même temps que le suffrage universel en France. Mais ses nombreuses occupations lucratives n'ont pas dû lui laisser assez de temps pour réfléchir à la question...
Heureusement, son hérédité lui laisse présager une vie centenaire, pour continuer à jouir de la vie politique, mais aussi peut-être s'inspirer des exemples familiaux - d'abord critiqués, puis salués comme hommes d'État.
Car c'est aussi Michel, son père, qui a permis aux filles d'entrer à Polytechnique : on peut être Debré, et novateur ! Mais, tandis que son frère est devenu Sage de la République, le jumeau Bernard n'a pris qu'une partie avantageuse de l'héritage. Et la liberté de parler à tort et à travers, avec des étiquettes politiques variables, à la fois grande gueule et grosse tête culturelle selon les émissions.
Cette liberté lui permet aujourd'hui d'être le porte-voix de la fronde parlementaire actuelle contre l'abolition des cumuls de mandats.
Raison de plus pour aspirer au Changement promis (pour 2012) par le Président Hollande ! Question d'intelligence politique, bien comprise par tous les citoyen-ne-s.
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Pour une fois sans nuances et grossière, et j'assume : ce type est un gros con.
RépondreSupprimerFacile d'assumer... mais c'est moi qui suis responsable de ce que tu publies ! tu m'apporteras des oranges si j'ai des ennuis ?
SupprimerCe ne sera au moins pas pour avoir exercé une censure sur l'expression de commentateurs-trices. Mon choix est fait, hélas.
Pas d'oranges mais j'assumerai en partageant tes ennuis et en en revendiquant l'origine. Et puis si, avec des oranges ! Et des fraises ;o)))
SupprimerJ'assumerai en revendiquant être à l'origine de tes éventuels ennuis . Avec des oranges. Et des fraises ;o)
SupprimerVu son âge canonique ça doit être de la solidarité entre prostatiques au dernier debré, pardon degré, non ? Espérons qu'en plus de problèmes uro-génitaux liés au grand âge, tous ces mecs inamovibles ne sucrent pas les fraises, en plus !
RépondreSupprimerje regrette de voir des fraises mélangées à ce contexte... (trop d'imagination, sans doute ? ou je regarde trop la Minute vieille ?)
SupprimerL'urologie devrait-être suffisamment lucrative pour qu'il n'ait pas besoin de faire de la politique, cet ultra-réac¹². Comment des gens pareils se retrouvent-ils ÉLUS ?
RépondreSupprimerCa me sidère !
Nouvelle preuve que le "besoin" de faire de la politique n'est lié ni à l'argent, ni à... l'urologie. Pour beaucoup c'est juste une passion, et parfois une envie de pouvoir.
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