Le dernier Secrétaire d'État qui vient de quitter le gouvernement, a écrit dans sa lettre de démission : "Je retrouverai rapidement ma ville et ma circonscription qui demeurent, malgré les tourments, un stimulant point d'ancrage", écrit-il également.
Sur une radio publique sérieuse, on a dit ce matin que G. Tron conservait "son mandat de député-maire". Un titre régional tout aussi sérieux affirme "qu'il continuerait à exercer ses mandats de député et maire de Draveil (Essonne)".
Avec des variantes dans les temps de conjugaison, on retrouve la même idée : retrouver son siège à l'Assemblée nationale dès qu'on quitte le gouvernement. Il faut balayer cette illusion !
Seul un blog sur Le Post peut oser écrire "redevenu simple député-maire de Draveil" !
Redevenant sérieux, France-Info n'a pas répété par écrit sur son site l'expression malheureuse du "mandat unique" de député-maire, entendue à l'aube : le maire de Draveil avait laissé son siège de député à son suppléant quand il est entré dans le gouvernement Fillon - les deux étant incompatibles.
En l'occurrence c'était une femme, Françoise De Salvador,
Revenons aux principes normaux de la démocratie :
- être à la fois député et maire, cela s'appelle un cumul de mandats (législatif + exécutif) que les citoyen-ne-s refusent de plus en plus, et qui freine la parité.
- redevenir député quand on démissionne d'un gouvernement, cela nécessite une élection.
Et un peu de stimulation, peut-être ? mieux vaut celle de la démocratie...
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