Un soutien indispensable arrive au grand jour : les féministes du PS ont compris qu'il fallait enfin s'opposer aux petites phrases ravageuses et machistes venues de tous bords. Ce n'était pas seulement des machos s'attaquant à une femme candidate, mais des sarkozystes s'attaquant à la gauche.
Autour d'Yvette Roudy et Laurence Rossignol, celles qui plus tôt ont peut-être soutenu d'autres candidats dans la campagne interne : Patricia ADAM, Pervenche BERES, Danièle BOUSQUET, Geneviève COURAUD, Catherine GENISSON, Elisabeth GUIGOU, Danièle HOFFMAN-RISPAL, Marylise LEBRANCHU, Martine LIGNIERES-CASSOU, Barbara ROMAGNAN.
"Disqualifier la candidate pour éviter la confrontation des projets, voilà la stratégie de campagne de l'UMP", soulignent-elles ensemble. "Autoritaire! Imprévisible! Incontrôlable! Légère! De tous temps, c'est ainsi qu'on a dévalorisé les femmes pour les assigner à ne pas sortir de leur condition. Hier, on disait hystérie, inconstance, versatilité, incapacité. Ces stéréotypes sommeillent encore dans notre société. Ce sont eux que Nicolas Sarkozy veut réveiller."
À ceux qui trouveraient de la versatilité dans cette démarche, Fanchon rappelle qu'il vaut mieux y trouver du courage, et reconnaître la constance de ce féminisme. Ce qui importe à ces femmes responsables, députées, anciennes ministres, à qui nous devons déjà beaucoup depuis des années, c'est de soutenir celle qui fera gagner la gauche, celle qui deviendra la première Présidente de la République française.
En soutenant clairement Ségolène, elles sont tout simplement cohérentes avec leur action de toujours.
"L’heure est à la mobilisation autour de Ségolène ROYAL. Nous sommes fières que la gauche propose aux femmes une nouvelle conquête démocratique en portant, pour la première fois une femme à la Présidence de la République. Sa victoire sera celle de toutes les femmes."
Et signons avec elles.
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