Voilà à peine plus de soixante-dix ans que la France connait le suffrage universel - C'est bien le seul combat politique majeur qui n'a pas fait couler le sang - Maintenant il faut élire des femmes... aussi - Racontons l'Histoire de l'égalité, en gardant bien ouvert l'œil de la parité.
dimanche 15 avril 2007
petites questions
Parmi les questions qui ont été posées à Ségolène Royal au début de cette dernière semaine, en voici 3.
Avec les réponses qui prouvent la volonté de cette femme qu'on a décrite sans consistance ni compétence.
Avis à ceux qui croient que Fanchon et les autres vont la lâcher : comme elle, nous gardons le cap !
Comment jugez-vous cette fin de campagne ?
SR - Passionnante. J'avance sereinement et fermement sur ma route pour convaincre les électeurs car je suis avec eux, habitée d'un sentiment de gravité face à l'importance du choix, et portée par un immense espoir pour mon pays. Je fais tout pour qu'à la face du monde, la France fasse le choix de l'avenir meilleur, pour la France présidente et pour la femme qui l'incarne.
Quels sujets aimeriez-vous imposer dans cette dernière ligne droite ?
SR - Il me semble qu'aujourd'hui les Français ont bien saisi les personnalités des candidats et peuvent se faire une idée précise de la manière dont ils exerceraient le pouvoir... Quant au clivage entre mon projet et celui de la droite, il est clair.
D'un côté, une société dans laquelle les Français seraient dressés les uns contre les autres, où régnerait le "chacun pour soi", une société du déterminisme, de la violence et de l'autoritarisme.
De l'autre, une France apaisée, qui se rassemble autour de valeurs communes - travail, solidarité, esprit d'initiative -,
une France du plein-emploi qui reprend confiance en sa jeunesse et qui garantit aux personnes âgées les sécurités auxquelles elles ont droit,
qui croit à nouveau en sa capacité à produire de la richesse et à la redistribuer de manière équitable,
une France, enfin, dont les dirigeants sont à l'écoute du peuple et non au service de groupes de pression.
Si, d'aventure, vous deviez perdre la présidentielle, comment voyez-vous l'après-élection ?
SR - Je crois que je vais la gagner. Le temps des femmes est venu pour remettre debout la maison France sur ses bonnes bases - famille, éducation, emploi, écologie - et pour construire l'ordre juste à la place des désordres injustes. Ce que je ressens profondément, c'est que les Français ne regretteront pas leur audace. Nous serons surpris de l'événement planétaire que constituera, au-delà de ma personne, l'élection d'une femme politique d'expérience à la présidence de la République française et de l'élan qui en résultera.
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Y croire encore et encore... Cette semaine va être rude je le sens.
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