Le président de l'UMP avait la plus parfaite indifférence pour la parité, au point de présenter, au mépris de la loi, un nombre ridicule de candidates aux prochaines législatives - ce qui vaudra au parti de perdre encore des millions de financement public (déjà près de 25 M€ perdus depuis 2002 !).
La révélation - due sans doute à l'exemplaire Ségolène Royal - est arrivée avec l'élection. Voilà que le nouveau président de la République s'empresse de mettre la parité comme condition de principe à son futur gouvernement ! (dit-on)
Cela entraînera deux conséquences :
- une "équipe ramassée", de 15 ministres. Pas étonnant : il serait bien en peine de trouver plus de 7 femmes connues, l'UMP ayant donné peu de chances de promotion aux autres... Le plus souvent, les estrades du parti n'en comptaient quasiment aucune.
- la déception de beaucoup d'hommes : en face de 7 femmes, 7 hommes seulement - pour de si nombreuses ambitions ! autrefois, ils avaient leurs aises...
Et une troisième conséquence en plus : ils en voudront aux femmes, causes de leur infortune.
Mais rappelons-nous que dès 2001-2002, les futurs maires devaient déjà sortir de leurs listes des hommes "qui n'avaient pas démérité" : en fait, ils étaient souvent contents de dégager les plus nuls, et la parité leur servait de prétexte...
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