Voilà à peine plus de soixante-dix ans que la France connait le suffrage universel - C'est bien le seul combat politique majeur qui n'a pas fait couler le sang - Maintenant il faut élire des femmes... aussi - Racontons l'Histoire de l'égalité, en gardant bien ouvert l'œil de la parité.
jeudi 3 mai 2007
pataud, Sarko...
Pas la stature, Ségolène ? désormais, tout le monde sait à quoi s'en tenir.
Dans la salle de mairie où se tenait une projection publique, on sentait les réactions réjouies. À voir le concurrent de droite tassé sur sa chaise, tête penchée, essayant une réplique préparée, on était surpris de le voir si peu capable de faire face.
Quand il a essayé de défendre le fameux "droit opposable" pour le logement, la crèche, etc, on se disait que non, pas possible, il ne va pas faire ça, il imite trop mal François Hollande - mais si, il a osé. Pas brillant.
À croire que Sarkozy se la jouait modeste, nul même, pour montrer que non, il n'est pas brutal, regardez... Il surjouait, comme Ségolène a surjoué, claquant un "non !", imposant la phrase qu'il voulait écourter ou contre-dire, avec même ce petit geste des doigts chassant les vaines prétentions de l'ignorant...
Où elle n'a pas joué, c'est à propos de la scolarisation des enfants en situation de handicap. L'entendre promettre, lui, ce qu'elle avait déjà elle-même réussi, le plan Handiscol' que les gouvernements de droite (avec Sarkozy) avaient supprimé - cela a été l'occasion d'une "saine colère". Et elle a repris la parole plusieurs fois lorsqu'il lui faisait la contre-leçon qu'"il faut garder ses nerfs", lui dont tout le monde attendait le dérapage en direct. Mais non, il avait été coaché pour ne pas apparaître énervé. Il s'est bien tenu. Seulement capable de répéter "on ne s'énerve pas si on veut être présidnt de la République", sa méthode Coué, résurgence de ce qu'on lui avait rabaché. Mais Ségolène réaffirmait que la colère justifiée n'est pas de l'énervement. (Mais du coup, il n'est pas allé loin dans ses fausses promesses pour les handicapés...)
Bref, pas terrible le candidat de droite. Mais il manque de l'expérience de notre candidate : Ségolène a organisé des centaines de débats, a dû convaincre des foules, avait déjà rencontré Bayrou dans un dialogue exemplaire. Lui n'avait eu qu'à lire des dizaines de discours, écrits par d'autres, devant des salles pleines et dociles. Ou c'était de la simulation, cette faiblesse dans le débat, pour montrer l'humanité du gars ?... Il se réserve pour s'il est élu.
Mais s'il était battu dimanche ? oh l'énervement !!
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