Voilà à peine plus de soixante-dix ans que la France connait le suffrage universel - C'est bien le seul combat politique majeur qui n'a pas fait couler le sang - Maintenant il faut élire des femmes... aussi - Racontons l'Histoire de l'égalité, en gardant bien ouvert l'œil de la parité.
dimanche 22 juillet 2007
ruban rouge
PARIS, 15 juil 2007 (AFP) - Le pourcentage de femmes promues au titre de la Légion d’honneur lors de la dernière promotion du 14 juillet (tous ministères confondus), n'a été que de 23,31%, déplore le Réseau Demain la Parité dans un communiqué à l'AFP dimanche.
"Depuis le vote de la loi en juin 2000, le pourcentage global de femmes promues n’a jamais dépassé 27%", rappelle le communiqué de ce réseau d'associations féministes.
"Le taux maximal avait été atteint à Pâques 2002 avec 26,62%, (sous le gouvernement Jospin) et le plus bas en janvier 2005, avec 13,92% (sous le gouvernement Raffarin)".
Le réseau "Demain la Parité" note "qu'au titre du Premier ministre François Fillon, la dernière promotion du 14 juillet 2007, marque un léger sursaut avec 38,18% de femmes".
"Au seul titre du Premier ministre, Lionel Jospin avait promu plus de 56% de femmes en juillet 2000 et maintenu un niveau de quasi parité jusqu’à son départ en 2002. Ensuite, la part des femmes n’a fait que se réduire, pour atteindre 19,70% en juillet 2004 (Jean-Pierre Raffarin) et 9,83% à la promotion de Pâques 2005 (Dominique de Villepin)", a précisé l'association.
"La Légion d’honneur est censée récompenser des citoyens qui ont rendu service à la nation. Faut-il en déduire que les femmes restent à ce titre moins méritantes que les hommes ?", demande "Demain la Parité".
"Faut-il par exemple comprendre, au regard du pourcentage ridicule de femmes promues par le ministère de l’Ecologie (2,5%) qu’en France, les femmes s’impliquent moins dans la protection de l’environnement ?
Et l’absence totale de femmes promues par le ministère des Transports (zéro pour cent !) signifierait-elle que les femmes sont absentes de ce secteur, ou bien incompétentes ?", s'interroge le réseau.
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