mercredi 1 août 2007

fanchon n'est pas...

... celle que vous croyez ; elle ne donne généralement pas dans la nécrologie. Mais une telle série ! Et quand on a commencé, après Bergman pourquoi taire Antonioni ? ce serait injuste. Il faut donc remercier cet autre géant du 20e siècle, au prénom somptueux, qui lui aussi a été le cinéaste des femmes, du couple, du silence : que la mort les rapproche par hasard et l'on s'aperçoit de la proximité de leur œuvre.
Farö, ce n'est pas Venise, mais les images en noir et blanc, éternelles.

Ne parlons pas de "disparition", cette manie de fuir la réalité. La mort est la mort ; c'est la vie. Et ces bonshommes ne peuvent "disparaître" : leurs films sont toujours là. Peut-on imaginer "la disparition" dans le "Septième sceau"?!


Quant à ceux qu'on aimerait mieux voir disparaître (quelle que soit la manière), on les retrouve partout, même à Orange hier soir, le mobile à l'oreille, en face de Verdi...

Voilà qu'une dépêche annonce : "Le dernier géant du cinéma italien vient de s'éteindre dans sa chère ville natale de Ferrare à l'âge de 94 ans", a dit M. Sarkozy dans un communiqué publié par l'Elysée.

"Son oeuvre est toute marquée par la difficulté des rapports entre les êtres, entre les individus et le monde. Nul ne pouvait mieux que lui définir son cinéma: je suggère, écrivait-il, un nouveau rapport entre les personnes et leurs environnements", a continué le chef d'Etat français.

Il a souligné que "la France s'associe au chagrin des cinéphiles du monde entier".

... encore un truc pour se faire remarquer ?


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