dans Combattre et proposer, Ségolène Royal rappelle les promesses sur lesquelles le Président de la République a été élu. En particulier la fameuse rupture que 53 % d'électeurs ont prise en "pochette-surprise", sans qu'on sache très bien ce que cela suggèrait... Un an plus tard, la contribution fait cette analyse et balaie tous les secteurs touchés par cette politique, et dit comment les Français en souffrent déjà.
Dans la grande distribution, elle a su écouter les personnel-le-s victimes de politiques "sociales" désastreuses, sacrifiées au goût du profit. Mais elle sait que tout un système est en cause, auquel les consommateurs eux-mêmes participent.
Il avait parlé de rupture. La France subit une déchirure.La France de 2008 a le visage des ouvriers de Gandrange à qui le président de la République a promis monts et merveilles. Elle a le visage des caissières qui ne veulent pas faire des heures supplémentaires,mais qui aimeraient simplement obtenir leur part des profits faramineux de l’hyper distribution
Élucubrations d'une "irresponsable", comme d'hab ? Voilà le témoignage d'un grand professionnel. il a fait ses preuves et, à un âge d'expérience et en toute liberté, vient confirmer ce qu'on pouvait penser de ces "incontournables" marges arrières - que NOUS, consommateurs, payons, quoi que prétende Saint Michel-Édouard-Leclerc, auto-proclamé notre défenseur....
Lorsque les personnels aussi bien que les clients ont à se plaindre du système, dans le domaine économique, les politiques ont à y regerder de près. Les socialistes auront à revoir la fameuse LME de Sarkozy-Fillon (promulguée aujourd'hui).
Il ne faut pas oublier que notre grande distribution, qui a si bien couvert la France - villes, banlieues, campagnes - de grandes surfaces, s'est ensuite répandue dans l'Europe et dans le monde. Au point que c'est au tour des petites entreprises polonaises, par exemple, d'avoir la rogne contre nos enseignes, toujours moins concurrentielles. C'est autant un problème de société, d'urbanisme, d'environnement, que d'économie.
Et toujours dans cette économie mondiale, les bénéfices "faramineux" des grandes surfaces se transforment en grandes fortunes pour leurs patrons ; les malheureux sont donc obligés d'aller vivre de l'autre côté des frontières, pour fuir l'impôt.... Des fortunes qui montent en même temps que l'inflation, ça ne ferait pas un peu désordre, alors que ceux et celles qui contribuent à la richesse des entreprises, sont aujourd'hui les symboles d'un nouveau prolétariat ?
Seule et la première, S. Royal a abordé ces sujets. Il faut continuer dans les motions.
Bon, fanchon va faire ses courses....
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