invitation d'avenir et mémoire

Hier, à la veille de la troisième Fête de la Fraternité, on a appris la mort de Jean-Marcel Jeanneney. Gaulliste d'origine, et de plus en plus à gauche, il avait choisi de soutenir Ségolène Royal dès 2006. Dans un long entretien il expliquait les risques que représenterait l'élection de Nicolas Sarkozy : il ne fallait pas lui "mettre le joujou en mains". On peut en juger aujourd'hui.

Il démontait surtout les arguments qu'on entend toujours ricaner dans les forums en ligne, en 2010, contre LA candidate d'alors. Tant sur ses méthodes politiques que sur son programme, les traits de Ségolène qu'il souligne se retrouvent toujours ; la novation qu'aurait représenté l'élection d'une femme dans un monde politique de "vieux schnoks" par exemple ! Le franc-parler de cet homme, qui aurait été centenaire dans deux mois, qui vivait dans la politique depuis son enfance, voilà qui est toujours rafraichissant et toujours actuel :

Entretien avec Jean-Marcel Jeanneney
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Une vie exemplaire s'achève ; elle ne doit pas être seulement un deuil pour ses proches. Dans le sens de la vie, il faut la prendre comme une nécessité de prolonger un message : S. Royal ne manquera pas cet après-midi de réveiller notre désir d'avenir meilleur, dans l'espoir que donnait M. Jeanneney.
Le rendez-vous est à Arcueil (Val-de-Marne) pour la Fête de la Fraternité, fraternité ouverte à tou-te-s, bien sûr :

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