Voilà à peine plus de soixante-dix ans que la France connait le suffrage universel - C'est bien le seul combat politique majeur qui n'a pas fait couler le sang - Maintenant il faut élire des femmes... aussi - Racontons l'Histoire de l'égalité, en gardant bien ouvert l'œil de la parité.
mercredi 24 janvier 2007
il avait du punch, ce matin !
Sur EUROPE 1, ce mardi, Ségolène était interrogée par l'éternel Jean-Pierre Elkabbach - qui interrogea en d'autres temps Chirac, Jospin, Chirac, Mitterrand, Chirac, Giscard, etc.
Extrait :
SEGOLENE ROYAL.
Vous avez vu aussi, les manifestations d'enseignants, le malaise dans l'éducation nationale, la suppression de 5000 postes d'enseignants alors que ceux…
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Il y a moins d'élèves.
SEGOLENE ROYAL
Alors que l'investissement premier d'un pays et ce sera ma priorité, c'est l'investissement dans la formation, dans l'éducation, dans l'innovation…
JPE - Donc vous ne le croyez pas. Vous ne croyez pas que Nicolas SARKOZY…
SR - Personne, personne ne le croit.
JPE - Mais alors vous, vous êtes élue…
SR - Les Français sont intelligents et je pense que les Français ne croient pas ce que Nicolas SARKOZY vient de leur dire.
JPE - D'accord, d'accord, dont les intelligents iront, attendez, les intelligents iront vers Ségolène ROYAL et les abrutis ou les imbéciles ou les ignorants vers SARKOZY ?
SR - Est-ce que je me suis exprimée de cette façon-là ?
JPE - Non, mais parce que vous dites, " ils sont intelligents " dont ils connaissent…pour ne pas schématiser, mais par exemple…
SR - Non, non, attendez, non, non, je ne peux pas vous laisser faire ça. D'abord je ne m'exprime jamais de cette façon, à l'égard attendez…
JPE - Non, mais vous dites les gens sont intelligents…
SR - Monsieur ELKABBACH, le débat présidentiel doit garder un certain niveau. Et je n'ai jamais…
JPE - Un certain niveau d'accord.
SR - Et je n'ai jamais utilisé ces mots-là l'égard de mes adversaires. Je pense que les Français d'abord en ont assez de la gadgétisation de la campagne électorale et qu'ils veulent que le débat de fond s'engage projet contre projet, valeur contre valeur.
Il ne manque ici que le ton : péremptoire. Elkabbach, il a l'expérience et l'Histoire avec lui.
J'en serais venue à regretter Georges Marchais (-Le Luron) :
Taisez-vous, Elkabbach !
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