Clin d'œil à l'Histoire, le 22 mars rappelle un certain mouvement, né à Nanterre et qui fut suivi d'/entraîna/provoqua (à chacun son interprétation) une vague un peu tsunami à la saison des cerises. Ce fut en mai. C'était en 1968, il y a 39 ans. De plus en plus nié/renié/dénié quant à son importance politique, le Mai de 68 avait des résonances dans la mondialisation.
Mais que personne ne dise qu'il n'en reste rien. Une génération plus nombreuse fit ce que n'avaient pas pu ses aînés : contester. On osa "répondre" aux parents, aux autorités - même aussi vénérables que De Gaulle.. Et "répondre" à l'époque, ce n'était pas un verbe neutre, c'était un signe d'insolence caractérisée.
De là sont nées l'insolence, l'impertinence généralisées en public, à la télé. Toutes choses ordinaires aujourd'hui.
Le Mouvement du 22 mars était né à Nanterre, autour d'un certain Daniel Cohn-Bendit. C'était une génération qui arrive à la retraite. Pas "Dany le Rouge". Ce diable de rouquin, symbole européen à lui seul, fut banni hors de France pendant 10 ans ! Esprit toujours libre, il est à la fois des Verts et des Grünen, saute la frontière virtuelle entre ses deux pays chaque fois qu'il le juge nécessaire pour affirmer ses convictions. Depuis février, il est vice-président du Mouvement européen-France. On ne le voit pas vieillir - comme un dernier pied de nez à ses contemporains devenus importants gris et chauves. Après avoir salué la démarche de Ségolène, Bayrou le fait s'embrouiller, en ce moment. Il est comme ça, Dany l'européen...
Ce n'est pas du 22 mars que naquit l'idée de parité. L'imagination n'était pas allée jusque là ! ils étaient entre mecs. Mais ça n'a pas empêché les filles d'avoir des idées. On connaît la suite.
Pour rappeler ces souvenirs, d'une manière moins subjective et brouillonne, il faut se référer à la dernière publication de l'OURS (Office universitaire de recherche socialiste). Le sommaire du n° 366 (mars 2007) est particulièrement intéressant.
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