L'agence Reuters nous annonce du nouveau pour la campagne électorale audio-visuelle : "un coup de jeune", dans les techniques autorisées.. On verra.
Mais ce qui ne nous rajeunit pas, ce sont les programmes de certains. Dont la plupart savent depuis le début qu'ils n'ont aucune chance de jamais présider notre République. Mais ils ont eu leurs cinq cents signatures, et ils ont le droit à la parole, un droit égal pour tous et toutes. Car dans cette accumulation, ils sont huit (sur douze !) à ne pas pouvoir espérer le vote de plus d'un électeur sur vingt.
Avec trois candidats pour la seule extrême-gauche, qu'espèrent-ils ?...
Olivier Duhamel dans sa chronique de ce matin, se demande ce que nous perdrions à n'avoir - comme en 1965 - que six candidats, reflétant la diversité du paysage politique. Il s'inquiète de cette campagne officielle, sans débat, donnant à chacun strictement le même temps de parole, au risque fort de générer "l'ennui et la cacophonie".
Il déplore que, au nom de la belle égalité, sous prétexte d'égalité, des règles stupides fassent oublier la vraie démocratie. Même les analyses des journalistes entreront dans le temps imposé par ces règles !
Liberté, égalité, débilité ?
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