tour du monde

Bonjour, hello, guten Tag, こんにちは, buenos días, bom-dia, goedendag, Irletan, สวัสดีคะ, مرحبا.

Merci à tous les internautes qui viennent rendre visite à ce blog.
Un compteur astucieux est capable d'indiquer l'origine des visiteurs, et ces derniers jours nous avons reçu, au-delà de la France, des surfeurs venant de ces pays :

Sénégal, Maroc, Tunisie, Canada, États-Unis d'Amérique, Grande-Bretagne, Allemagne, Japon, Espagne, Argentine, Portugal, Pays-Bas, Kazakhstan, Thaïlande.

C'est pourquoi Fanchon tenait à les saluer par un bonjour traduit (tant bien que mal) dans leurs langues.
Merci à tous ces visiteurs et visiteuses qui peuvent lire le français, et qui probablement s'intéressent à la parité, à l'égalité universelle entre les hommes et les femmes.

Nous savons bien que tous les États du monde ne sont pas des démocraties parfaites. Et beaucoup, comme la France (57e) donnent un mauvais exemple en attribuant la suprématie politique aux hommes.
On invoque toujours "la tradition", mais ces mêmes pays - avec une pensée archaïque - se vantent aussi d'être en pointe dans les nouvelles technologies, ou jouent les démocrates très arrogants envers les autres...

C'est l'ONU qui a donné des garanties aux femmes dans le monde entier. Une Convention (CEDAW/CEDEF, 1981) donne des "outils" pour combattre les discriminations : certains États l'ont ratifiée très vite, d'autres ont tardé (la France en décembre 1983, les Iles Cook en 2006) ou attendent encore...

Mais le Droit ne suffit pas, et cette convention n'est pas assez mise en application concrète. Pour se limiter à un exemple déjà ancien, des juristes considéraient que les "Juppettes" auraient dû y faire recours, après avoir été "virées" collectivement du gouvernement au bout de 6 mois (novembre 1995), en tant que femmes.

Les associations françaises pour les droits des femmes échangent au-delà des frontières, avec d'autres associations dans le monde entier. Les difficultés sont communes à toutes...
Une norvégienne s'exclamait : "je croyais que nous n'étions pas capables de faire mieux dans notre petite ville, et je vois que dans votre pays, les femmes ont exactement les mêmes difficultés !" (Et pourtant son pays est plus avancé que d'autres, avec 37,9 % de députées au Parlement)

C'est en cette saison - 2e session annuelle - que le Comité CEDAW se réunit pour auditionner les États venant présenter leur rapport annuel sur l'application des droits des femmes. Ce comité international est composé de 23 membres ; Françoise Gaspard y représente la France au titre d'experte depuis 2001, et en est vice-présidente.

Le nouveau ministre Xavier Bertrand, ou la nouvelle Secrétaire d'État Valérie Létard, feront-ils le voyage de New-York pour présenter le rapport du gouvernement de la France ? qui a entendu parler du rapport 2007 ? il ne figure pas au programme du comité. Aucun rapport "périodique" n'a été présenté depuis 2003 - quand Nicole Ameline était ministre de la parité.

Si Nicolas Sarkozy se souvient qu'il s'est engagé pour la parité, et qu'il y a en France un Service des droits des femmes, c'est à New-York qu'il devrait accourir, le rapport de Mme Vautrin sous le bras !

Car ce lundi 23 juillet 2007 est une fête
pour les femmes du monde entier.

Alors que s'ouvrira la 39e session du Comité CEDAW
(jusqu'au 10 août),
l'ONU a choisi ce jour pour célébrer
le 25e anniversaire de la Convention.

Devant les délégations des États-membres et les ONG agréées, on entendra les discours officiels à partir de 11h15 (17h15 en France).
Parmi les orateurs :

- Sheikha Haya Rashed Al Khalifa, présidente de la 61e Assemblée générale de l'ONU (depuis septembre 2006) ; première juriste de son pays, elle avait été ambassadrice du Bahrein en France de 1999 à 2004.

- Louise Arbour, Haute-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH),

- Rachel Mayanja, Sous-Secrétaire générale de l'ONU et Conseillère spéciale du Secrétaire général pour l’égalité des sexes et la promotion de la femme

La cérémonie sera-t-elle retransmise par nos télés ?