C'était au JO du 14 juillet 2007 (n° 162, page 11951), et Fanchon l'avait manqué : au bout d'un mois le gouvernement Fillon a une Secrétaire d'État pour les droits des femmes.
La seule mention de ces droits était limitée aux attributions de Xavier Bertrand, cité ici.
Depuis, c'était l'attente. Et cette fois nous savons que notre ministre a une Secrétaire d'État déléguée, à qui il "confie" de bien nobles tâches :
Mme Valérie Létard, secrétaire d'Etat chargée de la solidarité, connaît de toutes les affaires, en matière de personnes âgées, de personnes handicapées, de droits des femmes, de parité et d'égalité professionnelle, que lui confie le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité, auprès duquel elle est déléguée.
Cela fait un peu rattrape-z-y, alors que son rôle à la solidarité n'était pas très défini...
Grâce au site de la Secrétaire d'État, c'est coup double : on y découvre aussi une évolution de la situation décrite il y a quelques semaines. La sénatrice entrée au gouvernement aura l'étiquette du Nouveau centre. Cadeau pour ce nouveau parti, pas très féminin jusque là..
Voilà une valenciennoise, qui était il y a peu vice-présidente de la Commission des affaires sociales du Sénat, et qui n'a pas les deux pieds dans le même sabot, ni la langue dans sa poche. Spécialiste de la politique de la ville, il faudra la suivre dans ses prochaines actions.
Le nombre de ses autres mandats et fonctions est impressionnant : conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais depuis 1998, réélue en 2004 ; présidente du groupe UDF au Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais depuis 2004 ; présidente de la Commission aménagement du territoire et politique de la ville (C9) au Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais depuis 2004 ; enfin vice-Présidente du Nouveau centre au sein de son organisation provisoire depuis Juillet 2007.
Sur la parité, on peut lire son discours du 14 décembre dernier. Gageons qu'une jeune femme, même si elle a été travailleuse sociale, ne mélangera pas les actions de solidarité (handicap, personnes âgées) avec l'égalité démocratique femme/homme.
À suivre.
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