Comme le dit la journaliste de BFM-TV qui retransmet en direct l'office pour feu le cardinal Lustiger, "c'est une cérémonie extrêmement surprenante à laquelle nous assistons". Nous : tous les téléspectateurs qui le souhaitent sur au moins deux chaînes privées.
Quel que soit le respect qu'inspire la personnalité du défunt, quelque réjouissance qu'on éprouve à voir un tel œcuménisme, on est effectivement extrêmement surpris de voir le Président de la République française debout à côté du cercueil pendant des prières, sur une place de Paris - à l'endroit symbolique d'où partent toutes les routes nationales de France.
Si la suite de la cérémonie se déroule à l'intérieur de Notre-Dame de Paris, M. Sarkozy a perdu pour s'y rendre la belle démarche sportive que certains admirent tant. Il est vrai qu'un aller-retour rapide coupant un séjour de vacances aux USA "comme 900 000 autres Français", cela doit compliquer un peu le comportement et la comprenette, même d'un surhomme : mais un décalage horaire compense l'autre, peut-être ?
Pour s'associer à cette belle cérémonie surprenante, Fanchon propose à tous une minute de silence :
Voilà, merci à vous. C'était une minute pour la mort déclarée de la belle laïcité de notre République française : celle qu'on instille aux candidats au séjour dans notre pays - sous condition de la respecter.
Quant à ceux qui trouvent plus malin de tomber des balcons, on nous dit qu'ils auraient peur. Peur d'être renvoyés en Tchétchénie ?!
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