Comment ne pas s’inquiéter et ne pas se révolter face à une politique ultra répressive et policière qui criminalise des personnes en quête de papier présentées comme dangereuses, alors que ce sont elles qui sont en danger !
Comment ne pas dénoncer cette politique inhumaine indigne de la « patrie des droits de l’Homme », ces contrôles au faciès, ces traques indignes, cet enfermement y compris d’enfants de 2 ou 3 ans !, dans des centres de rétention, ces dizaines de milliers d’expulsions annuelles.
Se taire ferait de nous des complices !
Nous ne laisserons pas faire sans rien dire, sans réagir, nous continuerons à révéler la traque honteuse dont sont victimes des personnes déjà fragilisées et traumatisées par ce qu’elles ont subi dans leur pays et la galère souvent extrême à laquelle elles doivent faire face ici en France.
Nous distribuerons sur place un communiqué plus explicite. Mais nous tenons à exprimer dès maintenant notre PLUS PROFONDE INDIGNATION face à une POLITIQUE D’IMMIGRATION basée sur la suspicion systématique, sur le harcèlement et la répression généralisés, sur la "terrorisation" quasi quotidienne des étrangers en quête de papiers qui sont conduits, à Vienne comme à Amiens et un peu partout en France, à des actes désespérés qui mettent leur vie en jeu. Se taire ferait de nous des complices. NOUS NE LAISSERONS JAMAIS FAIRE et se développer cette TRAQUE HONTEUSE.
Et puisque chiffres il y a, un calcul simple permet de diviser l'objectif annuel de 25000 :
cela conduit à une moyenne d'au minimum 68 expulsions par jour, chaque jour. Le chiffre n'a pas été atteint pendant la 1ère moitié de l'année ? il faut redoubler d'application. Les vacances sont une période "idéale". Sauf que les policiers sont mis à rude contribution. Il parait qu'on leur doit déjà un nombre considérable d'heures supplémentaires. Comment vont-ils supporter cet effort ? et les gendarmes ? tous supportant l'image que le gouvernement leur fait ainsi porter.
La Ligue des Droits de l'Homme a diffusé également un communiqué :
De nombreuses ONG s'inquiètent de cette application aveugle d'une politique, qui a pour seul but de rassurer une partie de l'électorat de M. Sarkozy. Mais ce n'est pas tout : Brice Hortefeux, le ministre chargé de cette politique, a par ailleurs fixé un objectif de 125 000 «infractions à l’entrée et au séjour des étrangers».
Doit-on se contenter alors de ce chiffre d'un sondage aujourd'hui, interprété par un titre de La Tribune : "Sondage : 64 % des Français "plutôt satisfaits" de la façon de gouverner de Nicolas Sarkozy" ?
Impossible de savoir : dans les questions posées, point par point, par l'IFOP-JDD, aucune mention des expulsions....
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