"L'intersyndicale des magazines du groupe Le Monde appelle les salariés à débrayer pendant une demi-heure, lundi 3 décembre entre 12 h et 12h30, pour que les membres du directoire renoncent à leurs demandes d'augmentation." (communiqué du 30 novembre)Extrait de la dépêche AFP :
"D'après les informations parues et non démenties, nos dirigeants veulent s'octroyer des augmentations d'autant plus indécentes que le groupe est dans la tourmente", s'insurgent les syndicats.
Le nouveau directoire du groupe, élu en juillet, est composé de Pierre Jeantet (président), Bruno Patino (vice-président) et Eric Fottorino (directeur du quotidien).
Selon les syndicats, qui citent des informations de presse qui leur ont été "confirmées en interne", M. Jeantet aurait demandé une revalorisation de sa prime de logement de 15.000 euros, soit une rémunération "de 400.000 euros par an (+4,9%)" et M. Fottorino une augmentation de "75.000 euros, soit un salaire de 210.000 euros par an (+55,6%)".
Sans commentaire, alors que le débat politique en France porte sur le pouvoir d'achat ; alors aussi que la presse écrite connaît des difficultés dont Le Monde n'est pas exempt. Dans les sommets, on plane : manque d'oxygène, peut-être ?À propos de gros sous, la ministre de l'Économie et des finances met sur le marché aujourd'hui "au moins 2,5 % du capital d'EDF", et jusqu'à un maximum de 3,7 %. Le président Sarkozy avait annoncé que c'est pour financer rapidement le plan Pécresse de 5 milliards d'€ pour l'université. Aucun rapport avec notre endetement national : c'est comme la "franchise" sur les médicaments, nécessaire au plan Alzheimer...
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