samedi 5 juillet 2008

dignité

Dans la réjouissance nationale, notre Président veut absolument sa part, même si à l'Élysée même on convient que "la France et Sarkozy ne sont pour rien dans la libération d'Ingrid Betancourt".
Seuls certains font du zèle sarkozozophile, y compris dans le camp d'en face. Désolant.

Riche de culture et d'humour, Jean-Pierre Mignard rappelle que "Néron, toutes proportions gardées, voulait que chaque citoyen exulte lorsqu'il l'avait souhaité. Et malheur à celui ou celle qui prétendait que Néron ne jouait pas bien de la lyre."

La "malheureuse" c'est Ségolène Royal qui, interrogée au Canada devant sa télévision, a dit la même chose que Claude Guéant, que la presse étrangère, le président colombien Uribe et Bertrand Delanoë. Et signalait seulement que polémiquer ou récupérer politiquement cette libération serait "totalement décalé" (formule pacifique).

Dommage que cela fâche soudainement un député PS émérite, parlant de celle dont il a été porte-parole, et qui tomberait dans la "mesquinerie". Fâché aussi le premier ministre Fillion, qui parle d'"une petite fille dans la cour des grands" : toujours ce mépris machiste. Et il ajoute que c'est "un manque total de dignité".

Heureusement, le Parti socialiste retrouve son bon sens, et le député parisien Christophe Caresche soutient sans réserve Ségolène, sur i-télé : "On ne s'adresse pas ainsi à une candidate à la présidence de la République. S'il y a manque de dignité, c'est plutôt là qu'il se situe."

Et pour s'assurer que la cible devient S.Royal quand on n'a rien de mieux à dire, quelques images preuves :


Malheureusement l'UMP confirme : "Mme Royal a montré qu'elle avait l'humanité d'un bigorneau". (M. Estrosi)
OK. Nous sommes toutes des bigorneaux !

1 commentaire: