Lille avait été choisie (après Séoul en 2005) pour la 14e Conférence internationale des femmes ingénieures et scientifiques (ICWES), organisée par le réseau mondial INWES, et présidée par Monique Moutaud. C'est d'ailleurs à ce titre que Mme Moutaud, ingénieure de Polytechnique féminine, et qui préside l'Association Française des femmes ingénieures, et a été nommée chevalière de la Légion d'Honneur ce 14 juillet, par la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche Valérie Pécresse.
En plus du journal régional, La Voix du Nord, peu de medias en ont rendu compte : 20 minutes, France 3, Le Monde ? (heureusement l'aspirateur Google avait ramassé l'info : voir en bas, à droite des liens qui méritent d'être suivis). Mais aussi bien sûr des sites de grandes écoles.
Pourtant ce ne sont pas les bons moyens d'information pour le public qui devrait être directement concerné : l'objectif est d'inciter les jeunes filles à être curieuses de carrières scientifiques. La barrière devant des métiers plus intéressants, et mieux rémunérés, est celle des clichés et stéréotypes au moment de l'orientation : ce sont les parents ou des professeurs qui dissuadent d'orienter les jeunes vers des "métiers d'homme".... Pourquoi des femmes journalistes n'arrivent-elles pas à attirer l'attention sur cette question capitale ?
Enfin, dans ce sommet mondial, alors que Fanchon dénonce les si fréquentes rencontres, conférences, colloques et séminaires où les seuls intervenants sont des hommes, quel que soit le sujet, il lui plait de souligner qu'à cette rencontre de femmes - par définition -, des hommes étaient invités !Pourtant ce ne sont pas les bons moyens d'information pour le public qui devrait être directement concerné : l'objectif est d'inciter les jeunes filles à être curieuses de carrières scientifiques. La barrière devant des métiers plus intéressants, et mieux rémunérés, est celle des clichés et stéréotypes au moment de l'orientation : ce sont les parents ou des professeurs qui dissuadent d'orienter les jeunes vers des "métiers d'homme".... Pourquoi des femmes journalistes n'arrivent-elles pas à attirer l'attention sur cette question capitale ?
À noter aussi : des femmes, même très savantes, lorsqu'elles se rencontrent, elles ont l'air de bonnes copines. Qu'est-ce qui donne à leurs homm-ologues des airs si pénétrés, dans les mêmes circonstances ?
Ça doit être la cravate qui infuse la componction...
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pour les besoins de mon blog, j'examine assez souvent les portraits des politiques, et j'ai bien observé que les femmes sont souriantes avenantes, les hommes affichent un sérieux impassible ... un rapport à l'image, une femme doit être ceci, un homme cela ...
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