11ème à Beijing,
la France avec seulement 3 d'or, serait au 4e rang pour le nombre total de ses médailles : 22, derrière seulement la Chine, les États-Unis d'Amérique, et l'Australie. Eh oui, devant la Russie !
Outre-Rhin, nos voisins classés 3e comptent leurs 9 médailles d'or quand les athlètes allemands n'ont remporté "qu'" un total de 19. Outre-Manche, on en totalise 17 avec 7 médailles d'or. Au-delà des Alpes, les Italiens en sont à 16 et 6. Pour peu qu'on leur adjoigne la Roumanie, voilà 5 pays qui à eux seuls seraient en tête du classement des Jeux.
Les 27 pays de l'Union européenne sont dispersés dans le classement.
Bon, le sport est-il un rapport de forces ? On a vu le 8.8.08 la délégation indienne défiler, légère de quelques athlètes dans très peu de discipliines, représentant une nation presque aussi peuplée que la Chine. Son milliard d'habitants n'aura pas une place équivalente à celle du pays d'accueil des J.O., à la "préparation" olympique intensive - voire inhumaine ? Cela n'empêche pas l'Inde de former des ingénieurs, des médecins, des informaticiens, une économie, tout cela dans une démocratie. (Et l'aspirateur d'infos - en bas à droite - montre souvent ses efforts vers la parité.)
Si les 27 pays de l'Union défilaient derrière le drapeau bleu étoilé - puisqu'il faut un drapeau ! - les Européens prendraient peut-être conscience de la force qu'ils pourraient représenter.
En Géorgie,
on retrouve aux marges de notre continent, une vraie guerre, des villes en ruines, ds morts, des vieillards en pleurs, des enfants en fuite sur les routes avec leurs mères.
Et 27 pays dispersés, "représentés" par un ministre des Affaires étrangères du pays présidant l'Union, lui-même à peine légitime dans son propre pays. À l'entendre, on ne sait plus ce qui est le plus important : négocier avec Poutine simple "premier ministre" et son clone président Medvedev, ou rencontrer "son ami" le dalaî-lama...
Du coup, plus crédible, Angela Merkel (eh oui ! Charasse...) apporte ses efforts aux tentatives de cessez-le-feu de C. Rice (qui représente un président en fin de règne aux USA).
Mais il y a seulement 1176 jours, un NON sonnait le glas d'un traité pas encore "mini". Les arguties qui l'ont justifié prévoyaient-elles la situation d'aujourd'hui ? On nous assurait bien qu'une guerre à nos portes n'était même plus une hypothèse d'école...
Un-e ministre européen-ne des Affaires étrangères, représentant 27 États, ne serait-il/elle pas plus efficace aujourd'hui, pour la PAIX ?
PS. Et si, en cette période de "vacance", il y avait autant de journalistes et éditorialistes politiques que de commentateurs sportifs ?
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