bonne réponse (1. suite)

L'actualité oblige à commenter un peu plus la réponse sur la présidence du Sénat.

Au Sénat, c'est le renouvellement par tranches qui marque le renouvellement du Bureau, et fanchon en reparlera prochainement. Avec les sénatoriales de 2007 reportées à ce 21 septembre, M. Christian Poncelet a vu son 2e mandat prolongé d'un an. Il avait été élu pour la première fois en 1998. UMP. Bien sûr.

On pourra faire le bilan de la parité au Sénat, assez flatteur (relativement). M. Poncelet n'y est vraiment pour rien ; au contraire, s'il avait pu freiner encore plus…

À 80 ans aux dernières giroflées, il est le 3e président du Sénat en 50 ans de 5e République. Il a succédé à Alain Poher (1968-1992) puis René Monory (1992-1998). Son siège, celui de "deuxième personnage de l'État" dans l'ordre protocolaire de la République, semble faire des envieux.
Mais s'il est normal pour la droite de rire des candidatures à la tête du PS, il lui semblerait très inconvenant qu'on rie de la course à l'échalote que représente la succession au plateau du Sénat. Y sont engagés aujourd'hui Jean-Pierre Raffarin (le toujours dépité de Poitou-Charente), et Gérard Larcher (le cumulard par substitutions temporaires) : tous deux ont su faire comprendre à Christian Poncelet que le temps est venu - lequel laisse portant murmurer qu'il n'a rien promis...

Ce n'est pourtant pas Jean-Michel Aphatie (RTL) qui dira le contraire, sur son blog, après une interview en direct :
" La représentation politique a ses exigences. J'entends bien, je lis ici le raisonnement de certains internautes, que l'âge n'a rien à voir à l'affaire, chaque individu ayant sa vitalité propre, indépendante de l'horloge biologique. D'accord.
Notons tout de même que quand l'horloge marque minuit moins le quart, la plupart des gens baillent. C'est l'heure d'aller se coucher. Quelques uns résistent et font les fanfarons, mais ceux là sont-ils d'honnêtes travailleurs ?
Ce matin, à 7h50 sur RTL, il était tard."

Élégant…

----