L'actualité commande un sujet important. C'est donc d'urgence qu'il faut répondre à la question 7 :
Le nombre actuel aura changé dimanche soir, en mieux espérons-le.
Aujourd''hui, la "liste des Sénatrices" comporte 60 noms. Eh oui, sur 331 élu-e-s actuels ; soit 18,12688 %.
Ce nombre représente un total sur le site de référence : 26 "sénatrices" + 34 femmes "sénateurs", appellation toujours officielle pour le président actuel. Certaines ont dû sans doute bagarrer pour faire changer leur appellation : les élues de gauche (sauf la fin de l'alphabet = négligence ?), mais aussi les féministes de droite, qui ont toujours soutenu la parité et ses associations.
Par exemple, fanchon n'est pas étonnée de retrouver dans cette catégorie Muguette Dini, Jacqueline Gourault, par exemple. En revanche elle fréquente moins les autres, devenues "sénateurs"...
Ces sénatrices ont été majoritairement élues en 2001 et 2004, aux renouvellements précédents, après la loi parité de 2000. C'est ce qui a permis de tripler leur nombre en 20 ans...
(à noter : le correcteur orthographiique de l'ordi signale sénatrice comme faute ! de même que la maire, la ministre, etc)
Reste un dernier tiers (puisque le Sénat se renouvelait par tiers sur 9 ans, durée du mandat). Il s'agit des départements du début de l'ordre alphabétique, la "série A".
110 sortants élus en 1998. Voilà 10 ans ; ce n'est pas une erreur. Le report des élections de 2007 a donné aussi un an supplémentaire à ce mandat ; il a fallu aussi une transition entre les tentatives de réforme de la gauche et leur annulation par la droite. Cela devient difficile à comprendre, mais on y reviendra.
Dans cette série A, sur 101 sortants, combien de femmes ?.... 3, oui TROIS, pour 98 hommes. Il faut arriver au Finistère, département 29, pour trouver la première sénatrice. Aucune femme de l'Ain à l'Eure-et-Loir. On peut donc nommer ces 3 pionnières, 3 Mme B. qui "ne se représentent pas" :
Deux PS : Yolande Boyer (29), et Maryse Bergé-Lavigne (31), et la championne toutes catégories. C'est Mme Huguette Brisepierre, représentant les Français de l'étranger depuis 1989, et dont le parti (UMP) a dû penser qu'elle atteignait peut-être l'âge (91 ans) d'une retraite raisonnable. Même si la durée ce mandat et des suivants est réduit à 6 ans (+1, grâce aux réformes Raffarin-Poncelet) !
La grande question pour dimanche soir, 21 septembre : sur les 114 futur-e-s élu-e-s de cette série, combien de sénatrices, comme dans la question du jeu ? quel sera le résultat des habituelles grandes manœuvres dans les partis politiques pour "faire avec" "la contrainte de la parité", comme ils disent ?
Déjà lançons une première alarme : élues, électrices de ces sénatoriales, allez voter pour des femmes ! On peut être sûre que les candidates auront eu du mal à se trouver là ; maintenant, il faut leur donner vos voix.
Dimanche prochain, le "corps électoral" de ces élections, dont les citoyens de base ne savent rien, c'est peut-être VOUS.
Surtout vous élues de la parité dans vos villages, vos villes, vos cantons (très peu !), pensez que la parité, qui vous a servies, doit continuer de progresser. Il y a encore beaucoup à faire.
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j'étais conseillère municpale dans une commune rurale d'un département rural et je me suis fait élire grande électrice lors des dernières élections.
RépondreSupprimerje me sentais bien seule le moment venu au milieu de tous ces notables locaux. je n'ai pas compté mais nous étions très très peu de femmes. Et il n'y avait pas de candidates.
Eh oui, l'étape des candidatures était importante : les partis s'en sont occupés, cet été, et n'en ont rien dit. Alors le profil du candidat moyen risque bien de ne pas être très féminin. On n'a même pas entendu la gauche par exemple, défier publiquement la droite de respecter la parité.
RépondreSupprimerLa pochette surprise s'ouvrira lundi !