lundi 29 décembre 2008

changer de planète ?

"Changer de planète direct" ? voilà une suggestion qui peut ressembler à un espoir, chère Emelire ; mais si c'est pour commencer à répandre nos méfaits terrestres dans l'Univers qui n'en peut mais... il vaut peut-être mieux continuer de concentrer nos mauvaises pollutions sur nous-mêmes. Avec l'espoir fou qu'un sursaut nous arrêtera bientôt, avant le pire. (Le "nous" n'étant que de solidarité subie : fanchon ne se sent pas co-responsable de tous nos crimes contre cette planète-ci)

Il faut dire que cette fin de 2008 a été une compil de tout ce qu'on n'aime pas.
Le débat sur les droits de l'homme reste sur l'estomac. Surtout quand on a vu désigner ensuite une personnalité chargé de droits particuliers. (le blog en est resté coi, le temps de laisser passer la grosse bouchée)
Qu'il n'y ait pas eu besoin d"un titre" pour s'occuper de bonnes femmes qui se font zigouiller tous les deux ou trois jours, les bonnes femmes le savent bien, et toutes les bénévoles n'avaient pas attendu, pour s'activer, que l'élégant M. Kouchner ait mendié un titre, lui. Mais il y avait déjà eu une ministre, ou même une secrétaire d'État, dans le passé....

La personnalité que le président a titré avant Noël est ainsi devenu haut-commissaire. Beau titre, bien mâle : comment féminiser ça ? haut n'est qu'une sorte d'adverbe ; comment dire haute-commissaire ? Ils ont dû se dire que c'est au moins un titre qu'ELLES n'auraient pas... Ce qui explique la compensation par deux "fautes d'orthographe" précédentes, le mot personnalité étant traité ci-dessus au masculin. Na ! (Et encore, ce raffinement de période de fêtes est un luxe : l'auriez-vous remarqué si ce blog était un ennemi habituel de l'excellent M. Bled ?)
Bref il a semblé plus urgent de commissariser les diverses couleurs de la société française, que de tenir une promesse (oubliée) de parité entre les deux composantes universelles de l'Humanité. Suffit d'attendre la suite : combien y aura-t-il de diversEs, candidatEs puis éluEs, parmi les divers, aux prochaines élections ?...Car la parité passe par là aussi : dans toutes les catégories, discriminées ou non, il y a moitié de femmes et d'hommes.

Dernière amère pilule de l'année (mais il reste encore 3 jours), à Gaza. Eh oui, c'est une femme qui bombarde. Et modérée, encore, dans son parti ; mais en pleine période électorale : c'est la guerre qui fait vendre, là-bas... Bien sûr, quand T. Livni a rencontré S. Royal, on la savait bien olus proche de Bush que de la gauche, mais 300 morts plus tard, preuve est faite que les femmes en politique n'ont pas à se montrer plus douces ou angéliques que les hommes. Ce n'est hélas pas l'enjeu de la démocratie.

Quant à la pilule - bien française celle-là - qu'il a fallu gober les yeux exorbités, c'est d'apprendre que fanchon parmi d'autres avait le poison de la rage, et du sang contaminé : un "jeune" camarade portant de drôles de paroles a entrepris de "rassembler" autour de la nouvelle cheffe du parti socialiste. À défaut, il est bien parti pour ressembler à ceux qui l'ont soutenue jusque là : pour être un vieil éléphant, il faut commencer jeune.


Quant à Fanchon, elle s'en remettra, et finit l'année en espérant que les idées qu'elle a préférées tous ces derniers mois finiront par triompher, et donc par changer... la planète.

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