même le Planning !

communiqué :
L’Etat programme l’arrêt, dés 2009 de toutes les interventions quotidiennes des associations mettant en oeuvre depuis 40 ans la Loi Neuwirth !
En diminuant de 42 % pour 2009 (et de 100% en 2010) dans le Projet de Loi de Finances le montant des actions déconcentrées sur le conseil conjugal et familial, l’Etat programme donc à très court terme la suppression totale des acteurs intervenant sur le droit à la sexualité.

La conséquence immédiate pour 2009 pour notre mouvement est la disparition annoncée d’1/3 de nos associations départementales, intervenant au plus prés des publics concernés. Disposition relevant du Titre 1 de la Loi Neuwirth (déc. 1967), il est inconcevable que l’Etat n’affirme plus l’exigence de l’éducation à la sexualité, le droit des personnes à une information sur les droits sexuels et reproductifs.

Est-ce pour le laisser à la volonté de quelques associations bénéficiant d’un soutien à une autre politique ou pour laisser cette information à la loi du marché ?
Cette mission d’utilité publique a pourtant été explicitement confiée et organisée par la Loi Neuwirth aux associations.



Qui pouvait imaginer l'assassinat du Planning familial en France ? À Marseille par exemple, le centre départemental prévoit déjà de fermer les portes de sa permanence au public (comme 1/3 de ses permanences).

Le budget national est devenu un prétexte d'urgence, et les milliards aux banques passent devant une politique sociale d'utilité publique ; mais quelle Christine a le plus d'influence dans notre pays ?

Que pouvons-nous faire, face à un État devenu irresponsable, abandonnant ses engagements ?

Individuellement, soutenir le Mouvement Français du Planning familial par une adhésion à l'association : 15 € par chèque à MFPF 4 sq Saint-Irénée 78011 PARIS.

Bien sûr signer la pétition, mais aussi manifester sa solidarité auprès de l'antenne départementale la plus proche. Association féministe et d'éducation populaire, le Planning familial doit pouvoir continuer son travail d'information pour la contraception, la fécondité, la sexualité. Rappelons que la mission lui en a été confiée expressément par la loi de 1967 (loi Neuwirth).

C'était il y a 40 ans, et aucun gouvernement n'avait osé s'y attaquer aussi directement. Que fait aussi la ministre de la Santé, dont personne n'avait eu à contester le féminisme affiché ?
Elle sait bien pourtant que les moyens n'étaient déjà pas suffisants ; elle sait qu'une campagne régulière d'information doit être menée pour réduire le taux d'échec de la contraception ; elle n'en a mené qu'une depuis sa nomination, déclarant la nécessité d'une "contraception choisie et adaptée à sa situation personnelle et affective". Elle sait bien que c'est le Planning qui a la meilleure compétence pour faire accéder les jeunes à une contraception adaptée.
Enfin son collègue Bertrand a tout fait pour réduire au silence son service des Droits des femmes.

Et voilà comment notre bi-président a instauré en mai 2007 une parité de façade dans son gouvernement. Il ne suffit pas de mettre des femmes ! Roselyne Bachelot-Narquin qui avait tant soutenu - courageusement, presque seule à droite - la parité et les combats des femmes, se tait désormais. Elle connaît pourtant tout de la question. A-t-elle peur des Christines ? Il y en a au moins une qu'elle devrait convaincre, même si ça parait coton :

Enfin, à la veille des élections européennes, quelle image la France va-t-elle donner ? Comment fera-t-elle sans vergogne son prochain rapport à la Commission de l'ONU, sur les droits des femmes ?

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