vendredi 24 juillet 2009

Apocalypse now ? à nos masques !

Records battus au 14 juillet : avant et après les feux d'artifice, les voitures ont brûlé comme jamais. Mais chut...

On ne compte plus les milliers d'hectares de garrigues et maquis où le feu gagne ; les pompiers s'épuisent à sauver riverains et touristes. Chaud devant et derrière !

Au nom du tourisme, certains pourront dépenser leurs alllocs de chômage le même jour où les vendeurs (et vendeuses) devront travailler plus sans gagner plus.

Députés et sénateurs ne siègent pas encore le dimanche, mais ils guerroient jusqu'au bout de juillet. Ils ont dû laisser Hortefeux commander policiers et gendarmes, qui ne partagent apparemment que la fâcherie d'être rassemblés.

Devant eux les bancs de la presse sont quasiment vides : aucun commentaire pour nous éclairer quand les citoyens cherchent à comprendre.

Comprendre Hadopi que Mitterrand-le-Petit n'a pas pu sauver pour son hyper-président, qui devra attendre ?

Ce qui n'attend peut-être pas, c'est la grippe qui gagne aussi (et s'accélère dit-on, pour montrer qu'une bonne MAM veille à tout) ; l'industrie du vaccin s'active pour être prête à la Toussaint, ou Noël, ou la Trinité.

On en oublierait presque "la Crise", tandis que ses fauteurs guettent le moment de reprendre leurs mauvaises habitudes en toute impunité. Mais la contagion des liquidations n'éteint pas le désespoir dont la seule énergie menace dans des bonbonnes de gaz.

Pendant que les vacanciers de juillet essaient de vacancer un peu, sous les orages ou dans les braises, en ville on isole au 5e étage des petits Européens venus apprendre à tousser en français, souriants derrière leurs masques verts.

À Solferino, on célèbre les 150 ans de la Croix-Rouge et la mémoire d'Henri Dunant : vide sanitaire.

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