Parmi les scies que les médias relaient depuis le sommet de l'État, il y a en boucle l'insécurité et dans ses déclinaisons la "délinquance sexuelle". Que faire de malades qui récidivent (autour de 1 %) ? ils remplissent les discours électoralistes, mais nos "responsables " politiques ont plutôt tendance à ne remplacer qu'à moitié les départs en retraite - sans souci des centaines de postes de psychiatres non pourvus, des juges d'application des peines en nombre insuffisant, etc.
À l'aube blafarde d'une campagne régionale désespérée pour le Pouvoir, on le voit déjà ranimer les braises de l'Insécurité, allumées en 2002, proclamée contre la gauche insouciante de l'inquiétude des gens.
La gauche, justement, que fait-elle ? que dit-elle ?
Un œil sur les chaînes parlementaires permet de savoir qu'elle s'oppose. Et qu'elle propose.
À l'Assemblée nationale, c'est un député socialiste Dominique Raimbourg, qui explique le vote de son groupe, calmement, clairement. C'est dans ces mots simples que le problème est posé comme il doit l'être.
Mais les médias rapportent plus facilement les envolées enflammées des discours sécuritaires, sans connaître les arguments. L'insécurité est-elle là où l'on dit le plus ? Les chiffres disent bien que les femmes ont moins à craindre au coin d'un bois que dans leur chambre à coucher.
La justice incarnée par Raimbourg, cela fait du bien ; merci à lui pour ce qu'il est et ce qu'il fait avec son groupe. Il suffit de l'écouter, maintenant.
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