Un grand sujet anime les médias : la burqa.
Consensus : ce problème brûlant est porté en France par quelques centaines, voire au maximum 1000 femmes. (À supposer qu'on est sûr que la burqa ne cache que des femmes ; allez savoir...)
Ceux qu'on ne cache pas, ce sont les participants aux débats des medias.
Ce soir sur France 2, Yves Calvi comptant les poings - euh les points, à ma droite Jean-François Copé, à ma gauche François Hollande. Titre sur l'écran : "le duel". Bien dit : les mots se croisent dur comme le fer des épées.
Résultat du duel : ils sont d'accord. Tout le monde suivra les recommandations de la commission en cours.
Si Copé a attiré l'attention sur lui en réclamant une loi, c'était juste pour dire qu'il était plus pressé que les autres de dire la même chose que les autres. Et le dire plus vite, plus fort, au point que l'arbitre se sent obligé de monter le ton pour se faire entendre encore plus que les duellistes.
Ouf. "Merci messieurs", comme on dit à la fin des débats. Entre temps ils auront continué de parler d'autres choses légèrement plus importantes : les retraites, l'injustice sociale, les déficits de la France, le chômage...
Et les porteuses de burqa, dans cette passe d'armes ?
On sait maintenant qu'elles permettent au moins de rappeler l'immense respect de ces messieurs pour les femmes. Essentiel, le respect des femmes. Ils sont unanimes.
Alors, si on respectait les femmes au point d'en élire à parité dans les collectivités territoriales ?
Chiche qu'on le demande toutes/tous ensemble, alors que le débat sur la réforme continue au Parlement :
signons une pétition, pluraliste, en nombre !
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