C'est tout un symbole qui disparaît avec Georges Frèche. Imperator de la Septimanie, a dit un journaliste. Mais dont le mode d'expression semblait en phase avec la population de sa Région, incontestablement fascinée.
Pour Fanchon, restera toujours le mystère de cette fascination, surtout auprès des femmes, de ses propres amies.
Globalement, la trace monumentale ne sera pas effacée ; cette manière politique virile est depuis toujours l'apanage des "grands hommes" : béton, statuaire, verbe généreux hérité des rhéteurs antiques.
Ce que les femmes n'ont pas si habituellement dans leur manière d'agir en politique.
Une impression personnelle datant de la dernière campagne régionale s'est trouvée confortée ce lundi par un commentaire à la radio : la grande érudition du professeur de droit serait moins une excuse aux "dérapages" verbaux, qu'un facteur aggravant.
L'intéressant désormais va être d'observer l'exercice de prudence dans les commentaires socialistes. Car au delà du deuil ressenti par tous, un empire électoral est en jeu pour le parti. Et les mots ont leur poids quand il s'agit d'évoquer les expressions qui ont fâché : s'agissait-il de propos contestables (gardons nos principes), ou contestés (restons neutre...) ?
Et puis, à 72 ans se croit-on éternel, en plein débat sur les retraites ? Tous les grands élus pensent-ils à leur postérité citoyenne, plus qu'à leur succession, leur héritage, leur "dauphin" ? Est-ce ce que les citoyens attendent pour leur avenir ?
Tout de même on aurait bien aimé ce qu'une personnalité aussi exceptionnelle que Frèche avait pensé de sa visite de la Chine, à peine rentré...
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