lundi 21 février 2011

autres violences aux femmes

Basta ! ont crié les Italiennes - quand saurons-nous le faire en France ?
Même dans des sujets moins sérieux que les violences physiques ou la parité, les femmes d'ici pourraient dire leur lassitude de se voir mal traitées publiquement, dans les magazines, sur les grandes affiches. Ainsi voyons-nous, à l'occasion d'un article sur la haute couture en période de crise, Capital s'illustrer d'une photo - sans qu'on sache si le mensuel l'a choisie, ou seulement reprise de la marque de cosmétiques :

Il s'agit probablement de très jolies (et très jeunes) filles, dont les mères (sans doute de pays éloignés) sont fières. Mais comment les reconnaître au naturel ?

Faut-il imaginer qu'au passage d'un chantier dans la rue, elles ont été éclaboussées de goudron un jour qu'elles étaient en burqa ?

Le choix de défigurer les femmes, et avec des produits de luxe, est apparent dans tous les défilés de mode. Squelettiques, le visage bariolé ou blafard, elles sont réellement réduites au rôle de porte-manteau, sans que l'on comprenne quel supplément d'âme cela apporte aux créations magnifiques de grands artistes de la mode.

Et pour cette marque précisément, qui garde le nom d'un grand créateur, Hubert de Givenchy, rappelons-nous celle qui en fut la plus divine emblème au XXe siècle, et que nous rappelle Arte en ce moment : Audrey Hepburn.


Avec sa "Drôle de frimousse", aurait-elle accepté d'être ainsi maltraitée ?

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