vendredi 25 mars 2011

L'heure qui tue

Ce vendredi d'avant second tour de cantonales, toujours le même silence.

Alors que les Républicains alertent (mollement) devant l'abstention, est-ce à une ménagère comme fanchon de rappeler un détail trivial ?

Aucune autorité publique, aucun ministre de l'Intérieur, aucun responsable politique ne semble avoir fait le rapprochement entre une journée de scrutin et la date saisonnière de changement d'heure.

Ce dimanche 27 mars l'Europe passe à l'heure d'été.
C'est -à-dire qu'il faudra AVANCER ses pendules d'une heure. (pour mémoire, toujours : c'est plus facile un beau dimanche de printemps, alors qu'on flemmassera une heure de plus un dimanche d'automne)




Alors qu'à peine plus d'un-e citoyen-ne sur 3 a voté dimanche dernier dans les 2023 cantons concernés, cela peut être encore pire dimanche prochain.
Retour de promenade ensoleillée, où l'on a prévu de passer au bureau de vote entre 19 et 20, avant de rentrer dîner ? oui, MAIS seulement si l'on a avancé sa montre, son téléphone mobile, l'horloge de la voiture, et... prévenu les enfants (ce sont les petits qui ont les pieds sur terre).

Sinon, trop tard : à 20h pile, on vide les urnes pour compter les bulletins. Hors des zones urbaines, c'est à 18h, mais on y est peut-être plus sensible à l'heure qui passe, et moins moutonnier.

À ce rappel modeste, fanchon ajoute des encouragements : salut aux citoyen-ne-s bénévoles qui, comme chaque jour de vote, contribuent pendant une longue journée à la vie civique.
Ceux-là devront anticiper avant tout le monde : le 8h de l'ouverture des bureaux de vote sera en fait le 7h d'aujourd'hui et demain. Pas question de se lever trop tard !

Et pour les isolés qui s'ennuient le dimanche, rien ne les empêche de se proposer comme assesseur-e-s, ou pour dépouiller : occasion de rencontrer sa ville ou son quartier, de revoir des gens sympas, de rencontrer des sourires... Occasion aussi de contribuer - mieux qu'en mots et longs discours - à la démocratie.


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