jeudi 14 juin 2012

pauvres gens, sang pour cent...

Dans le monde, des dictateurs massacrent leurs peuples avec tous les "raffinements" de cruauté, toutes les ressources du marché des armes, aussi florissant qu'hypocrite.
Pauvres gens, réduits à leur sang.

Chez nous, pas de dictateur, heureusement.
Dans une démocratie, on parle - on parlait, plutôt - de responsables politiques. Qu'on a traduits par leaders, devenus leaders d'opinions.
Avec les sondeurs et les calculettes, pschhitt..., même plus d'opinions.Des chefs  departis ont maintenant pour seul but de sauver les meubles électoraux.

La Droite française qui a eu ses intellectuels, court maintenant sans tête ; elle reprend même la discours de celle qui tire à vue sur des cibles vivantes : la vraie extrême-droite retrouvée sous des cheveux blond marine. Celle qui dans les années trente dressait des listes de noms à pourchasser, et qui en 2012 vise les hommes et femmes préférant la République, par liste aussi.

Comparé aux chefs de droite à la télé, il y a désormais plus d'intelligence dans les "conférences de presse" (en direct, sans limite de temps des TV d'"information" continue) d'un footeux, devant un écran couvert de logos commerciaux, buvant au goulot sa petite bouteille (d'eau ! mais sans étiquette de marque !), face à des journalistes avides.

Et le peuple, après le foot, le tennis, le rugby, avant le vélo, que lui disent ces politiques ? venez voter pour la politique du pire - pour une cohabitation incohérente. Ne leur donnez pas tous les pouvoirs, conseillent-ils, oubliant qu'ils les ont eus, pour le résultat que l'on sait. Sous les scuds de  ces apprentis sorciers à calculette, qui disent préférer la France, comment le peuple ne serait-il pas désorienté ?

Pauvres gens, réduits à x pour cent.

-------

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire