pour ou contre ?

Grande fiesta au Zénith, avec ambiance djeune, attention : djeune-sarkozyste ! Le chef a un sacré talent pour emballer les jeunes à ce point :

Fanchon essaierait bien de réunir ses enfants un dimanche après-midi de début de printemps, pour leur faire une longue leçon de morale. Mais, à supposer qu'ils en aient besoin, elle sait ce qui arriverait : ils fileraient vers un plein air ensoleillé, en se demandant ce qui est arrivé à leur mère Fanchon.

Nicolas, lui, il les garde. Comment fait-il ? ils ont tous des casques-baladeurs pour écouter de la musique ? des boules kiès ? Les portes sont-elles bien gardées pour empêcher les sorties ??

Parce que, accepter d'écouter un prêchi-prêcha à trois sous - que le chef semble découvrir au fur et à mesure qu'il le lit - pour des jeunes normaux, c'est qu'ils n'ont rien de moins pire à faire...
Tout simplement, ils ne sont pas encore éveillés de leur jeunesse de droite. Ils n'ont pas écouté les djeunes chiraquiens de 1995, qui depuis ont dû en revenir de leur enthousiasme de la Concorde, un certain dimanche.

Hors catégorie d'âge, Simone Veil bien décevante lorsqu'elle a accepté de soutenir Nicolas,

vient de comprendre qu'on ne se déclare pas "pour" juste pour être "contre" ; dire que Bayrou est "le pire de tous" ne signifie peut-être pas qu'on rallie le meilleur... Décidément, la politique de droite semble bien dure à comprendre, pour des femmes... Et SImone, vraiment on est bien triste pour elle, de la voir embarquée dans cette galère.

Car, pis que tout, elle avait à peine fini de chanter ses louanges, puis de critiquer le projet de ministère vichyste, que le petit génie la ramenait à l'importance qu'elle a pour lui : « les deux tiers des français pensent que j'ai eu raison de parler d’identité nationale ». Et toc pour la grande figure ! ce que Le Figaro traduit ainsi : «quand Simone Veil tousse, le candidat Sarkozy ne s'enrhume pas».

Un mouchoir ?