N'en faisons pas mystère, car la démarche est devenue banale : Fanchon a reçu son petit appel téléphonique de l'Élysée.
Le président de la République avait entendu les protestations sur le manque d'un ministère aux droits des femmes, alors même qu'il s'était personnellement engagé pour la parité. Bien sûr la proposition était modeste : il ne s'agissait plus que d'un secrétariat de Sous-État à l'égalité entre les femmes et les hommes.
Modeste mais honorée, Fanchon s'est néanmoins référée à ses principes immuables : comment cohabiter, sinon dans le gouvernement du moins dans les antichambres ministérielles, avec des ministres qui avaient été de gauche et une ministre qui avait voté contre la parité ? Un minimum de rigueur morale et intellectuelle lui a donc commandé de décliner cette invitation.
Mais il faut croire que c'était un dernier recours pour MM. Sarkozy et Fillon : ils ont dû renoncer à désigner une ministre à la parité. Chacun peut le constater.
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