Partout les mentalités ont commencé de changer. Alors que la France a tant de mal à faire accepter les femmes dans le monde politique si mâle, c'est sur tous les continents que les femmes progressent.
Au Cameroun, une élection est particulièrement remarquable : une universitaire d'origine française s'était totalement investie dans la vie du pays de son mari, où elle avait choisi de vivre avec lui, et où elle est restée après sa mort. Aujourd'hui, après déjà 11 ans d'action comme conseillère municipale puis maire-adjointe, Marie-Hélène Ngoa, 66 ans, vient d'être élue maire d'Akono, dans le centre du Cameroun. Plusieurs sites d'information sur le net y ont fait écho depuis le double scrutin du 22 juillet (législatives et municipales)
Enseignante et universitaire à Yaoundé, depuis déjà près de 40 ans, elle a contribué à la formation de jeunes camerounais, devenus plus tard ses collègues. Mais elle a toujours voulu avoir une action pour aider au développement de cette région rurale pauvre ; une association, en lien avec sa région d'origine, lui a permis de trouver quelques soutiens. Aujourd'hui maire, elle espère des résultats économiques encore plus efficaces grâce à son action politique..
Son élection n'a pas été si facile, car elle a rencontré l'opposition des élites politiques locales : des hommes, cela ne nous étonnera pas, avaient de bonnes raisons, face à une femme et une "étrangère"... Et finalement ce sont les électeurs et électrices qui ont eu le dernier mot, en élisant cette femme engagée, désignée par des primaires au sein de son parti, le RDPC (Rassemblement démocratique du peuple camerounais, au pouvoir), pour le représenter.
Avec cette élection qui réjouit Fanchon, il faut ajouter que l'on peut de France soutenir l'association APA*-ACAPA, bonne façon de contribuer au co-développement.
Félicitations à Marie-Hélène, mais aussi à ses électeurs et électrices d'Akono !
* On peut également contacter la trésorière, en France.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire