(Beaucoup de lectures aujourd'hui ! mais il faut tout lire : c'est important jusqu'à la pétition, là, tout en bas !)
L'actualité met en valeur une centenaire, Marcelle DEVAUD ; une dépêche de l'AFP rend compte de la cérémonie d'hommage que lui a consacrée le Sénat hier soir, avec les discours de de Gisèle Gautier et de l'actuel président Christian Poncelet.
D'après l'AFP il "a salué en elle une femme dont la vie hors du commun est exemplaire pour toutes les femmes, une personnalité incontournable de la condition sociale et féminine."
Brave Christian, il attend leurs 100 ans pour s'intéresser aux femmes en politique ! et Fanchon attend toujours qu'on le salue comme personnalité incontournable de la condition sociale et masculine... Pour ses 100 ans peut-être ?
Sans réserve, Fanchon dit son amitié respectueuse et reconnaissante à Marcelle, dont l'esprit toujours vif n'est pas marqué par l'âge. Elle n'a cessé d'être solidaire de tout le réseau pour la parité, toujours encourageante et pleine d'idées. Toujours proche des associations ; très ouverte, puisqu'elle avait compris que son expérience ne pouvait pas forcément être copiée.
Elle rappelait comment les militantes des années 30 (il y a 70 ans, elle y était !) déversaient des feuilles de papier sur les députés et sénateurs depuis les tribunes du public (avant de se faire expulser), et elle conseilla (à 85 ans !) de semer ce même bazar sur les parlementaires d'aujourd'hui. Mais elle comprit très bien que le contexte avait changé : depuis, les femmes étaient enfin devenues citoyennes, avaient obtenu le droit de vote et prétendaient au pouvoir de décision politique. "Vous avez raison, il faut avoir l'air sérieux..." répondit-elle.
Et puis parlons un peu d'Yvette ROUDY, tout aussi militante - mais loin d'être centenaire...
Fréquentant fidèlement ce blog, elle en est aujourd'hui empêchée par un récent accident. Fanchon lui souhaite un prompt rétablissement : il est urgent qu'elle reprenne ses activités parmi nous. Mais, alors qu'elle avait soutenu Ségolène pendant toute la campagne, la voilà contrainte au repos ! Dur, dur...
Fanchon transmettra à Yvette tous les messages que vous voudrez lui envoyer pour calmer son impatience, et lui souhaiter à nouveau une bonne santé. Il suffit d'écrire en commentaire. (Et avis à toutes : attention aux chutes !)
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