
Et, mégalos comme nous sommes, les politiques, sportifs, citoyens, commentateurs, ont lancé les comparaisons (piteuses) avec la Chine et les États-Unis d'Amérique. Notre petit hexagone eût pu mieux faire. Ça oui, mais en tant que petit hexagone face aux puissances mndiales. Les petits Asterix ne doutent de rien.
Sans vouloir à tout prix s'accrocher aux drapeaux, il y en a un pourtant qui manquait. Et personne, à commencer par notre bi-président européen ne s'en est avisé. L'hymne aurait pu résonner très souvent, pourtant, au vu des résultats :
Il est vrai que la compétition sportive était plus intéressante que le lever des drapeaux et le tableau des médailles. Mais c'est un rappel aux réalités : nos cocoricos sont toujours ridicules, face au monde entier.
Entre les deux grands gagnants, la Chine était en tête par le nombre de médailles d'or (51 contre 36) ; les USA comptaient plus de médailles au total (110 contre 100). Mais à plus d'un milliard d'habitants pour l'une et 300 millions pour les autres, nos petits Poucets français auraient eu du mal à rivaliser.
Qui aurait eu l'idée de présenter séparément les 50 états américains ? C'est pourtant ce que fait l'Europe, pour bien montrer qu'elle ne progresse pas dans l'union.
De là à proclamer, comme l'a risqué hardiment notre bi-président, que l'Union est la "première puissance sportive mondiale", il faut un pas acrobatique : l'union n'est pas près d'avoir une politique sportive commune. Laquelle, d'ailleurs ? il faudrait savoir pourquoi la Finlande, qui n'est pas un pays arriéré, se contente de 4 médailles au total. C'est pourtant par excellence le pays de l'éducation et de la formation. (Voilà qui nous ramène aux fumeuses médailles du ministre Darcos !)
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