Allez-y, les H/Filles !

Curieusement, alors que le poste de PDG de Public Sénat sera libéré le 8 février, c'est seulement à ce moment que l'appel est lancé pour la candidature de son successeur. Ne pouvait-on prévoir ? On sait déjà qu'il y aura vacance de plus de 3 mois, puisque la désignation n"aura lieu que dans le courant du mois de mai.
D'ici là, aurons-nous l'occasion de voir en direct les auditions auxquelles procédera le bureau du Sénat (à partir du 23 mars) ? Ce serait bien le moins, pour une chaîne parlementaire....

Le successeur ? Il sera désigné... La fiche de poste définit ses missions : "le président directeur général", le candidat", "il propose", "il compte mettre en œuvre".
On croyait que les petites annonces d'offres d'emploi devaient être ouvertes aux deux sexes, comme on le lit partout : H/F ?

Ce poste serait-il réservé à un homme ? Voilà son profil :
- Connaissance approfondie des médias et expérience accomplie de la direction d’une équipe.
- Capacité de négociation et de définition d’une ligne éditoriale.
- Sens de l’équilibre politique pour veiller à l’expression pluraliste des courants d’opinion.
- Intérêt pour l’activité parlementaire et l’information civique.
- Souci de prendre en compte les spécificités du Sénat et les acquis de la ligne éditoriale progressivement précisée depuis la création de la chaîne.

C'est tout vous, les filles ? enfin quelques unes...

Heureusement le recrutement sera fait après auditions des candidats et étude sérieuse des dossiers.
Il faut donc des candidats et des CANDIDATES.
Pour diriger la chaîne d'une Haute assemblée où siègent maintenant 75 femmes (soit 21,9 %, pour 268 hommes), pourquoi pas uneE PDG ?
Les femmes compétentes ne manquent pas dans ce domaine. Même si fanchon a sa petite préférence.

Et le poste est intéressant, qui a permis à Jean-Claude Elkabbach de présidiriger la chaîne, tout en y présentant une très fréquente émission*. Ce qui ne l'empêchait pas de présider aussi une radio - privée. (Et le non-cumul n'est pas exigé davantage dans l'appel à candidature) Enfin on a l'avenir devant soi : la retraite à 71 ans, pas mal pour "travailler plus"...

La Commission de sélection, présidée par Catherine Tasca, devrait y être sensible, composée "presque"... à parité, de 3 femmes pour 5 hommes...

Bonne chance, et croyez-y, cela nous fera du bien à toutes, et à toute la société, de voir apparaître une femme de plus, dans les médias signalés inégalitaires.

* cette semaine, sur la crise, avec l'ami Finchelstein.

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