Yvette Roudy, ancienne ministre des Droits des femmes, parlementaire honoraire et présidente de l'Assemblée des femmes, se félicite de l'initiative du député PC André Guérin et des 57 autres députés, de droite comme de gauche, qui réclament un débat national sur le port de la burka en France.
Elle souhaite que nos parlementaires aillent plus loin et déposent une proposition de loi interdisant la burka, cet insupportable accoutrement vestimentaire imposé aux femmes au nom d'une religion qui n'en demande pas tant, qui les renvoie à une invisibilité de fait, qui symbolise une absence de droits, d'identité, de reconnaissance, d'existence tout simplement.
Ces vêtements ne sont pas de simples chiffons, n'ont rien à voir avec une mode éphémère. Ils font ressurgir de vieux fantasmes machistes que l'on croyait oubliés. Ce sont les Chevaux de Troie d'une idéologie discriminatoire, manipulatrice, insidieuse, sectaire qui laisse peu de plavce à la liberté de jugement.
En vérité, les tenants de cette idéologie rêvent de déstabiliser notre démocratie par le biais des droits des femmes qu'ils nient, récusent, méprisent.
La burka tout comme le voile sont contraires à notre Constitution qui a inscrit l'égalité entre homme et femme dans ses grands principes. Ils sont inconstitutionnels.
Nos parlementaires doivent exiger une loi et compléter celle dite du "voile" dont l'interdiction doit être étendue au-delà des écoles, universités ou hôpitaux, à tous les lieux publics.
En même temps nous voulons redire notre soutien à toutes celles qui refusent le port du voile et de la burka, se battent et défient quotidiennement l'obscurantisme intégriste, au péril de leur vie.
Paris le 20 juin 2009
signataires :
Yvette ROUDY,
Françoise DURAND,
présidente et secrétaire générale de l'Assemblée des femmes.
et les députées
Danielle BOUSQUET, Pascale CROZON, Aurélie FILIPETTI, George PAU-LANGEVIN.
pour une fois nous ne sommes pas d'accord. je pense qu'il est beaucoup plus important de ne pas subventionner Orelsan qui touche beaucoup plus de monde que la burqa
RépondreSupprimeron est obligé de choisir ?
RépondreSupprimerTout simplement, tout simplement, comment parler et échanger avec quelqu'une dont on ne voit pas le visage ? Et pourquoi ce sort est-il réservé aux seules femmes ? Je suis pour le principe simple (encore !) : nous partageons le même air, tu me vois, je te vois, je ne me cache pas, ne te cache pas non plus, surtout ne te laisse pas cacher
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