mercredi 3 mars 2010

et une, et 2.. et 3... Eh non !

Un dialogue assez consternant sur BFM, à propos de la région Languedoc-Roussillon qui échauffe tous les medias, C'est grâce aux questions du journaliste J-J. Bourdin que la Première secrétaire du PS semble découvrir ce qui provoque une telle émotion chez les féministes socialistes (pléonasme, bien sûr...).
On souffre pour elle, de la voir chercher des réponses plausibles, quand elle dit ne pas connaître Geneviève Tapié. Personne ne l'a prévenue des articles qui circulent depuis la veille au soir ; personne ne semble l'avoir préparée à ce questionnaire cruel.

LienTout s'éclaire dans une deuxième video, après l'entretien, dans les couloirs de la radio. Une question encore plus prévisible, en pleine campagne des régionales et quelques jours avant le 8 mars : combien de femmes têtes de listes soutenues par le PS dans les 26 régions ?

C'est en plusieurs épisodes, le temps de compter, puis re-compter. Total trois. Cela semble définitif, on le refait pour de bon.

Eh bien non. C'était quatre, sans qu'on sache laquelle Martine Aubry a oubliée :
- la corse Emmanuelle de Gentili, maire-adjointe de Bastia ?
- la franc-comtoise Marie-Guite Dufay, présidente sortante ?
- la roussillo-languedocienne Hélène Mandroux, maire de Montpellier ?
- la picto-charentaise Ségolène Royal, présidente sortante ?

Bien triste, qu'à la tête du PS, ce parti qui a voulu et fait voter la parité, on ne se pose même plus la question du nombre de femmes dans les listes - "toutes paritaires, heureusement", maintenant que c'est dans la loi. "Heureusement" faite il y a 10 ans. Quel recul dans la volonté !

Ces femmes et hommes et les candidat-e-s qu'ils conduisent, ils ne sont élus que pour 4 ans cette fois. Sans savoir par quoi ils seront remplacés, après la réforme des collectivités territoriales qui reste à voter. Seule la date est sûre, ce qui paraît déjà aberrant.
Et au lieu de dénoncer l'action sarkozyste contre la parité, la direction du PS ne semble même pas intéressée par la question !

On a donc l'explication : comment la direction du PS saurait-elle que Geneviève Tapié est une socialiste, et une féministe connue même dans l'Union européenne ?


La pauvre Zita Gurmaï est assise entre deux chaises, secrétaire nationale à Solférino, obligée d'annuler une décision qu'elle a prise comme présidente du PSE-femmes.
Consternante approche de la Journée des femmes 2010...

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