samedi 17 juillet 2010

Bernard G, bel homme, belle âme

Une fois de plus Fanchon reporte ses commentaires sur la vie politique, sur ceux qui la font paraître plus répugnante, et tordent ainsi quotidiennement le cou à la démocratie.

Parlons de belles choses, mais tristes.
L'information de ce matin désespère : on espérait que Bernard Giraudeau vaincrait la maladie. C'est elle qui le fait taire aujourd'hui.
Ce mauvais crabe dont il voulait venir à bout ces dernières années, il y a succombé, quand tant de gens dans nos entourages ont pu le surmonter et reprennent une vie normale. La recherche et la médecine continuent de progresser ; enfin, on peut espérer que la lutte pour l'environnement permettra d'en réduire les causes, ce qui n'est pas encore le cas.

Bernard Giraudeau avait mené une première vie d'aventurier, source d'inspiration pour ses livres, pour ses films. Il était aussi un homme dans le société, un artiste, et ses enfants peuvent garder de beaux souvenirs d'un père digne.

Fanchon, en plus des apparitions de cet homme de tous les talents sur grands et petits écrans, avait eu la chance de le voir - déjà célèbre au cinéma et au théâtre - sur une scène de banlieue, avec Anny Duperey, dans Attention fragile. On se souvient à jamais de cette légèreté, de ces deux charmes et talents mêlés, il y a 33 ans déjà : le jeune couple évoquait les légendes de la comédie américaine, deux acteurs capables aussi de chanter et danser...

La dernière rencontre, plus anonyme, est celle d'un petit restaurant, il y a quelques mois à Paris. Un client (presque) ordinaire, à la table à côté. Cette beauté intacte, d'homme plus adulte que d'autres.
À l'époque il parlait aussi de sa maladie ; il allait à l'essentiel du sens de la vie et les medias lui avaient heureusement donné la parole. Et s'il évoquait une période où il ne serait plus, on souhaitait qu'il se trompât.

(bel article de Jean-Luc Douin, Le Monde)

Il nous reste son écriture par les livres et ses images, et on pense à ces deux jeunes - dont il aurait sans doute aimé voir l'accomplissement d'une vie réussie, que fanchon leur souhaite.
Il nous reste ce magnifique regard, du bleu de la mer qui a été son premier amour, en Ré et à La Rochelle....

“Les histoires sont déjà écrites, la mer les contient toutes.”

Pendant cet été, regardons-la avec une pensée pour lui.

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1 commentaire:

  1. Merci pour cet article Fanchon, merci. Et pour la découverte des vidéos sur le site de la Maison du cancer.

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