Cette victoire a réduit d'une place les bancs de l'UMP : le siège de Christine Boutin, qui s'était fait élire en étant ministre, a été occupé par son suppléant, M. Poisson ; lequel a dû se présenter lui-même devant les électeurs lorsque la titulaire a dû quitter le gouvernement Fillon en 2009. Mais cette élection a été annulée en mai 2010.
Et voilà pourquoi les citoyen-ne-s ont dû retourner une 3e fois, en trois ans, dans les bureaux de vote ! et voilà aussi pourquoi certains font mine de s'étonner de l'énorme taux d'abstention : convoquer pour des élections à la fin d'un été de vacances, puis à nouveau au début des suivantes, en espérant que le candidat passera muscade sans qu'on en parle trop... comble de cynisme contre la démocratie.
Toutes les chances étaient ré"unies cette fois, MM. et MMes Blanc, Boutin, Joyandet, Woerth, Bettancourt, et bien sûr Sarkozy ont su contribuer à rassembler les électeurs de gauche. Et pour la première fois depuis 2002, une députée de gauche (sur 12 !) représente les Yvelines.
Du moins, avions-nous cru voir un visage de députéE sur ses affiches de candidate, dans nos journaux, sur nos écrans, et même derrière son micro :
Surprise aujourd'hui ! En réponse à une question-choc d'actualité, la première de la nouvelle élue, expression symbolique de toute la gauche de l'Assemblée, on a eu la réponse d'un ministre de la République, porte-parole du gouvernement :
Madame LE député...
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(M. Accoyer donne la parole à Mme "PourZinoff" à 12:25 de la video)
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(M. Accoyer donne la parole à Mme "PourZinoff" à 12:25 de la video)
Que M. Luc Chatel ait été fâché d'entendre une question dérangeante, que son énervement ait été entretenu par l'agressivité ambiante, était-ce une raison pour qu'un ministre de l'Éducation nationale s'égare au point de transformer une femme en homme ?
(Bien sûr il n'est ni le premier ni le seul à nier la dénomination normale d'une élue, mais l'occasion était belle de le faire remarquer. Cela s'est ajouté aux moqueries qu'Anny Poursinoff s'est attirées, dans un hémicycle tumultueux qui semblait la surprendre. Bon courage, l'amie !)
(Bien sûr il n'est ni le premier ni le seul à nier la dénomination normale d'une élue, mais l'occasion était belle de le faire remarquer. Cela s'est ajouté aux moqueries qu'Anny Poursinoff s'est attirées, dans un hémicycle tumultueux qui semblait la surprendre. Bon courage, l'amie !)
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Bah, pas grave, juste à "leur" niveau habituel, pas grave car, quand Anny Poursinoff est à l'Assemblée, il y a du monde avec elle sur son siège, plein de monde !
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