la vie, la mort, quand chaque minute compte

La "communauté internationale" semble avoir pris les bonnes décisions, à l'ONU. Et si pour une fois notre président y est pour quelque chose, tant mieux.

Nous nous inquiétions des atermoiements apparents, sachant que le peuple libyen subissait le massacre organisé par son chef fou, et nous suppliait de lui venir en aide.
On en a la preuve, avec la mort d'un blogueur, Mohammed Al Nabbous, que sa jeune femme, enceinte, vient d'annoncer. Victime de ses blessures après un tir de sniper en plein "reportage" à Belghazi. Aussi courageuse que lui, elle prolonge l'appel de son mari :

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 En bref : "M'entendez-vous ? Je suis la femme de Mo. Je veux vous dire que Mohammed est parti, pour cette cause. Il est mort pour cette cause.
Espérons qu'ils obtiendront la liberté. Merci à tous.
S'il vous plaît, il ne faut pas arrêter avant d'avoir fini. Ce qu'il a commencé doit continuer.
Tant pis pour ce qui peut arriver, nous devons tout faire, de toutes nos forces.
Faites bouger toutes les autorités pour que cessent les bombardements, les tirs.
Que les gens ne meurent plus.
Que les gens ne meurent pas pour rien.
Gardez le contact par tous les réseaux.
Malgré la mort de Mo, je ferai de mon mieux pour vous informer.
Je ferai de mon mieux pour continuer.
Au revoir, à tous."

À la même heure, à l'Élysée, la décision était prise.

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