Celle qui succède à son père et celui qui veut se succéder à lui-même à l'Élysée - mais aussi leurs deux partis - se disputent les cendres froides et mouillées de la seule femme-mythe de notre Histoire.
"La France d'abord" : pauvre Jeanne d'Arc ! Aurait-elle imaginé il y a 600 ans qu'elle ouvrait la voie aux femmes politiques qu'on "exécute" plutôt que de les laisser accéder au pouvoir démocratique ?
Mais aujourd'hui, on fait le dos rond à Domrémy, sachant bien que certains s'intéressent plus aux voix électorales qu'à celles qu'entendait Jeanne. Mais c'est un élu de gauche qui le soupçonne : un malveillant, bien sûr...
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Navrée pour celle de Domrémy mais pour moi, M'oiselle Jeanne est et reste celle de Gaston Lagaffe ! Lors d'un passage cet été à Orléans avec 3 de nos petits-zigotos, nous fîmes une visite commentée par ma pomme de la cathédrale et de ses vitraux. je dus raconter l'histoire avec force détails et beaucoup de conviction car nous nous retrouvâmes avec 3 loupiots atterrés et en larmes qui bramaient "pov' Jeanne d'Arc !" et que nous eûmes beaucoup de mal à consoler (une bonne glace, ça aide quand même...)
RépondreSupprimerbien contente que le titre de ce billet ait fait penser à Gaston ! (voilà pourquoi on ne pouvait écrire Jehanne)
RépondreSupprimerBravo ! C'est exactement ce que je pense : cette pauvre Jeanne, condamnée comme une sorcière à être brulée vive après avoir été torturée et examinée de toutes les façons pour savoir si elle était vierge, vilipendée par des curés haineux des femmes, est maintenant récupérée par tous les mâles au pouvoir qui l'ont transformée en icône nationaliste au service de leurs intérêts de caste et de la préservation de leur pouvoir. Manoeuvre lamentable. Pendant que sur Internet, des imbéciles tentent de faire passer auprès des crédules, l'idée qu'elle était un homme !
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